LdC 2ª Elim. : SL Benfica 7 - 0 Racing FC, 21Ago. Sáb. 16h00

HeijiHattori

Citação«Face à Benfica, on veut créer la grosse surprise»

LUXEMBOURG - Les dames du Racing ont rendez-vous avec leur histoire, ce samedi, en Bosnie, où elles vont affronter le Benfica Lisbonne en Ligue des champions.

Après avoir créé la sensation, mercredi, en devenant la toute première équipe luxembourgeoise à remporter un match de Coupe d'Europe, le RFCU Luxembourg va vivre un nouveau moment historique, ce samedi 21 août 2021, en affrontant le Benfica Lisbonne en finale du premier tour de Women's Champions League.

«Deux jours après notre succès 0-1 face à Sarejevo, on se sent bien», admet Elodie Martins. «On a reçu beaucoup de messages de félicitations, et ça fait plaisir, mais on reste dans notre bulle. L'ambiance est toujours bonne entre nous et on alterne repos et travail en étant déjà concentrées sur le prochain match face à Benfica. Passer une semaine toutes ensemble en Bosnie, c'est quelque chose. Physiquement, on est prêtes à supporter les 30 degrés qui s'annoncent pour le match de samedi». Et que les choses soient bien claires, le Racing n'est pas à Zenica pour prendre des vacances. «La finale contre Benfica, ce ne sera pas un match de gala», poursuit l'ancienne joueuse du FC Metz. «On est là pour faire quelque chose et jouer nos chances à fond».

« On est rassurés de l'évolution de notre niveau »

Le son de cloche est identique chez Catarina Lavinas Teixeira. «Face à Benfica, ce sera encore plus dur que face à Sarejevo», concède-t-elle, «mais j'ai tout de même envie de dire que c'est du 50/50. Je ne dirais pas un peu moins. Si on parvient à effacer les petites erreurs du premier match, on sera encore meilleures». Pour Catarina, cette rencontre de Coupe d'Europe face à Benfica s'annonce comme un très grand moment, «car toute ma famille supporte ce club et je suis une grande supportrice depuis que je suis toute petite. J'ai de bons souvenirs à l'Esstadia da Luz, et j'ai déjà posé pour des photos devant l'aigle, l'emblème du club. Pour nous, c'est vraiment l'occasion de nous faire un nom face à une grande équipe».

«Tout est possible face à Benfica», positive Guillaume Quignon, relation-presse du Racing en Bosnie. «Face à Sarejevo, on espérait pouvoir créer la surprise. Face à Benfica, on veut créer la grosse surprise. Même si les Portugaises sont là avec une grosse délégation et un staff de 16 personnes, il n'y a pas un monde d'écart entre les deux équipes et on y croit. On est déjà très fiers, mais on ne veut pas tomber dans l'euhphorie. C'est la récompense d'un important travail et cela commence, seulement, seulement à porter ses fruits sur la scène européenne. Pour notre club, quoi qu'il arrive, ce n'est que du positif. On est déjà très heureux d'avoir marqué l'histoire du football au Grand-Duché et on est surtout rassurés de l'évolution de notre niveau sur la scène continentale. C'est juste récompense pour l'investissement de la présidente Karine Reuter et du vice-président Philippe Ciancanelli».

http://www.lessentiel.lu/fr/sports/sports_luxembourgeois/story/17952533

HeijiHattori

CitaçãoC1 Dames : le RFCU veut se payer le (vrai) Benfica




Alors que les hommes affrontent Hamm ce samedi en DN, les filles du RFCU jouent une qualif' en C1 contre le club lisboète. Avec ambition !

Samedi, c'est spécial Benfica au stade Achille-Hammerel. Si les joueurs de Jeff Saibene accueillent le RM Hamm en fin d'après-midi (18h30), les hommes du club se feront voler la vedette par les dames. Les sympathisants sont en effet invités à venir au stade très en avance (15h30 pour un coup d'envoi à 17h) pour assister à la diffusion en streaming et depuis Sarajevo, de la finale de groupe des éliminatoires de la Ligue des champions entre le Racing et le grand Benfica.

«Ça reste impressionnant, concède Alexia Richards, l'une des cadres de l'équipe. C'est un grand nom, avec des titres, une certaine influence. Cela met un peu plus de pression même s'il est possible qu'elles nous prennent un peu de haut. On entend assez souvent que le Grand-Duché est un petit pays quand on se déplace...» Après leur exploit contre les Bosniennes de Sarajevo en demi-finale (0-1), les filles d'Alexandre Luthardt ont déjà la certitude d'avoir rempli le contrat et se découvrent un appétit qu'elles ne soupçonnaient peut-être pas immédiatement, au moment de monter dans l'avion pour cette phase à quatre. «On a rempli notre partie du contrat : écrire une petite partie de l'histoire. Mais on ne peut pas s'arrêter là», enchaîne Alexia Richards.

Pour ne pas s'arrêter là, il va falloir engager un bras de fer contre les Benfiquistes. Ces dernières aiment avoir le ballon, comme le RFCU. Il faudra donc les en priver. C'est le plan A en tout cas. Ne pas jouer contre nature, aller au clash, «ne pas s'adapter et décider de subir», synthétise Richards. Et si cela arrive quand même ? «Alors il faudra tenir au mental, s'adapter et se reposer sur l'esprit d'équipe.»

Derrière, la formule de la C1 est brinquebalante mais enthousiasmante : un match aller-retour contre l'un des autres vainqueurs de groupe avec, pour le gagnant, une place dans les vraies poules, celles qui voient arriver les très grandes équipes (Bayern Munich, Chelsea, Barcelone, Paris SG...). C'est là que les dotations de l'UEFA s'envolent et deviennent une mine d'or pour les clubs minuscules du genre de celui dirigé par Karine Reuter. En attendant, on reste dans le symbolique : les subsides UEFA pour les dames représentent bien moins que celles des hommes. «On est à largement moins que 50%. C'est même plus proche de 10%», glisse-t-on dans l'encadrement du RFCU. Et dire qu'on parlera plus d'elles, ce week-end, que de l'équipe de Jeff Saibene...

Julien Mollereau


https://lequotidien.lu/a-la-une/c1-dames-le-rfcu-veut-se-payer-le-vrai-benfica-2/

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